AMONT (Marcel)

Ce fantaisiste se fait connaître dans le milieu des années cinquante en interprétant une chanson de torero, Escamillo. La notoriété vient quatre ans plus tard avec Bleu blanc blond (dans un disque où figure la délicieuse Les bleuets d’azur). Marcel Amont tient durant plusieurs années le devant de la scène : autant en raison de ses succès au disque (Un mexicain, Tout doux tout doucement, Dans le coeur de ma blonde) que pour ses prestations dans des émissions de variétés télévisées. Le petit écran met particulièrement en valeur ce fantaisiste dans l’âme, qui chante, danse, amuse, joue la comédie, et se révèle un parfait animateur. Plus en retrait par la suite, Marcel Amont ne traverse pas sans encombre les années yé yé (seules Mireille et L’amour ça fait passer le temps surnagent), et se replie sur la scène. Il tente en 1979 dans l’album “Un autre Amont” de changer de registre en défendant un répertoire de qualité (Brassens, Souchon, Cavanna, Le Forestier). La même année Marcel Amont sort un disque de chansons béarnaises. Cette double expérience est relativement bien accueillie par la critique sans vraiment changer la donne. Le chanteur se contentera par la suite de gérer son patrimoine à coup de rééditions et de compilations.