ANTHONY (Richard)

On trouve dans le répertoire du Richard Anthony des sixties d’agréables balades (le versant mélodique) sur les faces B de ses 45 tours. L’adaptation du traditionnel Greensleave (ici appelé Loin) connut même les honneurs de la face A au plus fort de la vague yé yé. Anthony, il est vrai, venait auparavant de pulvériser les ventes de format 45 t avec J’entends siffler le train et autre J’irai pleurer sous la pluie Vers la fin de la décennie, un début de collaboration avec Guy Bontempelli laissait augurer un tournant bienvenu dans la carrière du chanteur (L’été, ou encore l’adaptation du concerto de Rodriguez : Aranjuez mon amour). Hélas ! Le sirop typhon balaya définitivement cette éventualité. On s’arrêtera là.