Capri c’est fini (Hervé Vilard)
Une mélodie accrocheuse (ou simplissime), un refrain que l’on retient dés la première écoute : cela suffit-il pour expliquer le succès de Capri c’est fini, tube de l’été 1966, et qui se retrouvera une dizaine d’années plus tard en tête du hit-parade ? Passe la première fois, mais la seconde !. Pourtant pour Marguerite Duras il s’agirait de “la plus belle des chansons d’amour” (elle persistait et signait dans “Yann André Steiner” en écrivant : “Chaque fois à pleurer, à fuir, à mourir parce que Capri a tourné avec la terre vers l’oubli de l’amour”). Mais qu’écoutait donc Duras en matière de chanson pour parler en ces termes de cette insignifiante bleuette ? La dernière victime collétérale serait Éric Besson (épinglé par un humoriste au sujet de son voyage de noces aux frais du contribuable : “Capri, c’est gratuit. Et dire que le billet est à 3000 euros “).