CARCO (Francis)
Francis Carco n’a pas écrit que Le doux caboulot. Plusieurs poèmes de Monsieur Francis furent mis en musique par Léo Daniderff (Madame Coco, C’est dégueulasse, Soi même java), Maurice Yvain (Paris Béguin), Varel et Bailly (L’orgue des amoureux, chantée par Édith Piaf), Jacques Larmenjat, l’immortel compositeur du Doux caboulot (et de Chanson tendre, autre petit chef d’oeuvre : “Et je rentrai, l’âme lasse / Chercher ton nom dans la glace / Juste à la place où s’efface / Quoiqu’on fasse / Toute trace... / Mais avec un pauvre rire / J’ai cru lire : après tout / On s’en fout “). Nul n’excelle comme Carco dans la description d’un monde en train de disparaître, celui de la jeunesse de l’écrivain : ce Paris revu et corrigé par la verve poétique de Monsieur Francis, un Paris que les romans de Carco célèbrent dans l’entre-deux guerre.