CAUSSIMON (Jean-René)

Jean-René Caussimon chantait et récitait ses poèmes au cabaret “Le Lapin Agile” en 1948, quand un inconnu nommé Léo Ferré vint lui demander l’autorisation de mettre de la musique sur les vers de A la Seine. C’est le début d’une collaboration d’où naîtront Monsieur William, Mon Sébasto, Mon camarade, Le temps du tango, Nous deux, et leur chef d’oeuvre, Comme à Ostende. Parallèlement Caussimon écrit pour d’autres interprètes (parmi lesquels Philippe Clay, Bleu... blanc... rouge, La java de la Varennes). A l’incitation de Pierre Barrouh, Jean-René caussimon enregistre un disque en 1970. Cinq autres albums paraitront durant les années soixante-dix. Caussimon remporte un succès d’estime autant dû aux chansons de son nouveau répertoire (en particulier Les coeurs purs, Musique légère, Il fait soleil, sur des musiques d’Eric Robrecht) qu’à la reprise des titres écrits avec Ferré. Au fil des ans le propos de Jean-René Caussimon devient plus ouvertement contestataire (Les milices, Enfant vous n’avez plus de rose, Le gauchisme à la mode). Soit le climat de l’album (Les loubards) sorti en 1985 par Léo Ferré (mettant en musique et chantant les derniers textes de Caussimon, la maladie ayant empêché ce dernier de les interpréter)