Ces gens là (Jacques Brel)

Peut-être le chef d’oeuvre de Jacques Brel. On ne sait s’il faut d’abord louer l’art du portrait, la cruauté du trait, les bonheurs d’expression ou la formidable osmose texte-musique. Une histoire racontée par un narrateur qui ne vaudrait pas plus cher que “ces gens là “. Soit une humanité à l’image du pessimisme de Brel (ou de la lucidité, c’est selon) : “Et puis y’a la toute vieille / Qui n’en finit pas de vibrer / Et qu’on attend qu’elle crêve / Vu que c’est elle qui a l’oseille / Et qu’on écoute même pas / Ce que ses pauvres mains racontent / Faut vous dire Monsieur / Que chez ces gens là / On ne cause pas Monsieur / On compte “.