C’est l’printemps (Pierre Perret)
Si c’était un dessin ce serait un Reiser (“La chèvr’ de M’ssieur Seguin demande / Au loup qui a la lippe friande / S’il veut pas la sauter avant “). Mais c’est une chanson qui ne ressemble qu’à du Perret. Un hymne truculent à la nature en rut, aux poussées de sève, à la bébète qui monte et aux joyeux ébats sexuels (“Cendrillon rêve d’avoir un jules / Qui puiss’ comm’ cet’ foutue pendule / Tirer ses douz’ coups en suivant “). N’en déplaise aux pisse-froids, aux rabat-joie, aux bonnets de nuit, aux constipés et autres faces de carême : c’est l’printemps !