Don Juan (Georges Brassens)
Dans un dernier disque inégal, Don Juan figure parmi les “grands Brassens”. Cette chanson reprend l’un des thèmes récurrents du dernier Brassens (“Gloire à qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint / Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins “), mais l’important est ailleurs. La “générosité” de Don Juan l’entraîne à séduire celles dont personne ne veut : “Cette fille est trop vilaine il me la faut “. Le leitmotiv du séducteur nous confronte à un Don Juan “humain trop humain” dont on ose espérer que “l’oeuvre de bienfaisance” s’exerce également en dehors de cette chanson : “Et gloire à Don Juan qui rendit femme celle / Qui sans lui quelle horreur serait morte pucelle ! “.