L’Éclusier (Jacques Brel)

Un modèle de sobriété : juste la voix de Brel et un accordéon déchirant pour accompagner la chronique de l’écluse (“Maman ronronne / Le temps soupire / Le chou transpire / Le feu ronchonne “). Le passage des saisons est ponctué au fil des couplets par la mort qui s’en vient roder avec son contingent de noyés (“Dans mon métier c’est au printemps / Qu’on prend le temps de se noyer “). La noirceur absolue.