GRIBOUILLE

Pas suffisamment reconnue de son vivant, Gribouille est devenue après sa mort tragique l’objet d’un mythe (toute proportion gardée) ne permettant pas toujours de considérer cette chanteuse en toute objectivité. Il est vrai que les signes qui permettaient de repérer le mal être de Gribouille ne manquent pas dans son répertoire. Après trois 45 tours sans grand relief (indépendamment de la voix, prenante, et de la conviction de l’interprète), Gribouille se fait véritablement connaître avec Mathias. Il y a alors comme une inflexion vers plus d’exigence du coté des textes de Gribouille (sur des musiques composées par Jean-Claude Annoux, Jacques Debronckart, ou Christine Fontane) : Les roses barbelées, Dieu Julie, et surtout Les rondes, la plus belle de ses chansons (“Moi je suis de ce monde / Où l’on se fout à l’eau “).