H (Arthur)

Son premier album (en 1990) ne passe pas inaperçu : la voix de l’interprète rappelle celle de Tom Waits, l’accent se trouve principalement mis sur une tonalité jazz (illustrée par Cool jazz), et derrière ce H mystérieux se “cache” le fils de Jacques Higelin. Plus significatifs les deux disques studio suivants (“Bachibouzouk” et “Trouble fête”) font appel à d’autres univers musicaux (en plus du jazz) : orientaux en particulier, tandis que les textes cultivent un humour décalé (Le général de Gaulle et la cinquième dimension, Un aveugle au volant) ou un goût pour l’insolite (La tour Eiffel sidérale, Le baron noir) qui n’est pas sans évoquer le Jacques Higelin des années 80. Le tout ne manque pas d’originalité et ne perd rien à être entendu au concert : deux albums live en témoignent.