Marcel (Pierre Perret)

C’est l’histoire d’un quatuor : la femme, le mari, l’amant, et Marcel, un inconnu “venu un matin de printemps / Exhiber son col blanc “. Pierre Perret observe ce petit monde de prolétaires avec cette tendresse teintée d’humour qui n’appartient qu’à lui. Il nous parle de leurs rêves, du moins de celui que la femme croit réaliser en quittant mari, amant et Genevilliers pour suivre ce beau parleur de Marcel, qui leur en fout plein la vue et pour qui le vaste monde n’a pas de secret. Elle reviendra, bien sûr : “Au retour elle a dit votre Marcel / C’est un fieffé salaud / Faites moi le métro / On lui a fait le métro / Son mari a fait l’zouave / Et moi le pont d’Alma / Et pleurant de joie / Elle retomba dans nos bras “.