Nuits de Chine (Ernest Dumont - Ferdinand-Louis Bénech)

Aux lendemains de la “der des der”, l’exotisme reprend ses droits. Un exotisme qui, comme très souvent, rime avec érotisme : “Nuits de Chine / Nuits câlines / Nuits d’amour / Nuits d’ivresse / De tendresse “. Mais également avec tabagisme : le “nuage merveilleux / De fumée bleue “ de l’opium. Dans ce gros succès de l’année 1922 (régulièrement entonné lors des fêtes et banquets de l’entre-deux-guerres), l’action se déroule à Saïgon. Le parolier ne connaît pas sa géographie (et confond Chine et Cochinchine), ou alors (plus probable) il s’est rabattu sur Saïgon faute de trouver une grande ville chinoise à trois pieds.