Paris mai (Claude Nougaro - Eddy Louiss, d’après un traditionnel)
Mai 68 donne à Claude Nougaro l’occasion d’écrire l’une de ses plus belles chansons. C’est plutôt sur le plan spirituel que Nougaro revisite les “événements” avec son verbe mystique et sa langue ludique (“Le casque des pavés ne bouge plus d’un cil / La Seine de nouveau ruisselle d’eau bénite / Le vent a dispersé les cendres de Bendit “). Ses références il va les trouver chez le Stravinsky du “Sacre du printemps” : “Le sacre du printemps sonne comme un massacre / Mais chaque jour qui vient embellira mon cri / Il se peut que je couve un Igor Stravinsky “. Une parole forte qui donne le frisson, et que le complicité d’Eddy Louiss entraîne loin, très loin : “Là-bas, brillent la paix, la rencontre des pôles / Et l’épée du printemps qui sacre notre épaule “.