Petite (Léo Ferré)

Qui d’autre que Ferré pouvait se permettre d’écrire et d’interpréter pareille chanson ? Elle évoque le désir d’un homme vieillissant pour une gamine (non sans une certaine réciprocité). Certes nous étions en 1969, et non à la fin de ce XXe siècle pour qui la pédophilie représente le mal absolu. A l’attention de qui accepterait cependant de se laisser attendrir (car cette Petite nous touche, assurément : “Tu as le buste des outrages / Et moi je me prends à rêver / Pour ne pas fendre ton corsage / Qui ne recouvre qu’une idée / Une idée qui va son chemin “), Léo Ferré, avec la solennité qui convient, nous en livre les enjeux : “Quand sous ta jupe il n’y aura plus / Le CODE PÉNAL .