RENAUD (Line)

La chanteuse “sentimentale gaie” (selon l’expression que l’on prête à son pygmalion de mari, le compositeur Loulou Gasté) inaugure vers la fin des années quarante une formule de “lancement des futures vedettes” qui sera perfectionnée par la suite. Le reste suit : les médiocres Étoile des neiges, Ma cabane au Canada, Ma petite folie, Ce chien dans la vitrine, Mademoiselle from Armentières) passent et repassent à la radio. Le public est comblé puisqu’il fait un succès à chacune d’elles. Line Renaud sut mieux que d’autres se reconvertir dans les années soixante en devenant meneuse de revue au Casino de Pais, puis à Las Vegas. La suite, la grand mère comédienne aimée des français, sort du cadre de cet ouvrage.