RODA-GIL (Étienne)

On ne peut s’empêcher de penser que Roda-Gil a dans un second temps gâché ou dilapidé une partie de son talent en écrivant pour des Hallyday, Paradis et consort. Cet anar, fils d’un réfugié espagnol, s’était fait remarquer à la fin des années soixante comme parolier de plusieurs des premières chansons de Julien Clerc. Et il était doué, Roda-Gil : il suffit d’écouter ou de réécouter La cavalerie, Le caravanier, et plus encore Le cœur volcan et La veuve de Joe Stan Murray pour s’en faire quelque idée. Des “mauvaises langues” prétendaient d’ailleurs que Julien Clerc ne comprenait pas toujours les textes, plutôt de facture surréaliste, de son parolier. Ensuite Roda-Gil écrira pour Mort Shumann (de la bonne confection). De ce qui suivra nous en avons déjà dit un mot.