Rose blanche (Aristide Bruant)
Également appelée Rue Saint-Vincent, cette chanson raconte la tragique histoire de Rose, la petite prostituée qui “sentait bon la fleur nouvelle “, assassinée par Jules le souteneur (“qu’était si caressant “). Rose blanche fait resurgir la Butte Montmartre de la fin du XIXe siècle. Nous découvrons un Bruant inattendu, plein de compassion pour son héroïne, nous gratifiant d’une chanson que le cabaret de l’après Seconde guerre mondiale fera connaître à un nouveau public. Un Bruant à qui l’on pourrait adresser ici quelque équivalent à ce “Ose ma belle, tu as ton talent et ton cœur qui saigne”, qu’il prodiguait jadis à Yvette Guilbert.