Sale petit bonhomme (Georges Brassens)
Georges Brassens nous émeut avec ce Sale petit bonhomme, ce Cupidon du désamour qui s’en vient “recouvrer tout son fourbi “ : ses flèches, “nos lettres idylliques “, et même “l’indélébile phrase / Paul est aimé de Virginie “. On ressent un certain désenchantement à l’écoute de cette chanson douce-amère. La pirouette du dernier couplet en serait l’aveu : “Et j’aurais sans nul doute enterré cette histoire / Si pour renouveler un peu mon répertoire / Je n’avais besoin de chanson “. Comme si Brassens se croyait obligé de s’excuser d’avoir écrit sur ce thème (et à l’aide de l’une de ses mélodies dont il a le secret) l’une de ses plus belles chansons.