VIDALIN (Maurice)

L’un des paroliers “incontournable” de la seconde moitié du siècle. Le tandem qu’il forme avec le compositeur Jacques Datin vers le milieu des années 60 est autant un gage de succès que de qualité : Julie (Marcel Amont), Les boutons dorés (Jean-Jacques Debout), Zon zon zon, Tais toi Marseille (Colette Renard), Nous les amoureux (Jean-Claude Pascal). Leur collaboration cesse en 1961. Vidalin écrit alors pour la “génération yé yé” : Au revoir (Richard Anthony), Va pas prendre un tambour, Le temps des souvenirs (Françoise Hardy), Christianssen, Mes premières vrais vacances (France Gall). Durant les années 70 ’il travaille avec Michel Fugain (La fête, Les acadiens), Gérard Lenormand (Soldats ne tirez pas), et même Michel Sardou (Danton). L’essentiel pour Maurice Vidalin reste sa fructueuse collaboration avec Gilbert Bécaud. Bien qu’arrivé quelques années après Amade et Delanoé dans l’équipe du chanteur les textes de Vidalin s’intègrent parfaitement dans l’univers de Bécaud (et mettent en valeur les prestations scéniques de l’interprète). On retient de cette longue liste Le mur, Le bateau blanc, La grosse noce, Quand Jules est au violon, Le petit oiseau de toutes les couleurs, Les petites mad’moiselles, Les cerisiers sont blancs, Le vente aux enchères, L’indifférence, C’est en septembre, et ces deux petits bijoux, Plein soleil, Rosy and John.